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Mer Rouge à tribord,
Terre à bâbord
et , sous l’eau , entre terre et mer,
un bleu à perdre haleine.
Epaves….
et tombants
sur sillages de bulles.
Approchons -nous du monstre,
survolons ses entrailles.
A l’agonie sur un de ses flancs,
rongé par le sel, l’eau et le temps;
coursives désertées ,
ponts peuplés de fantômes.Il abrite….
Magie!
Phares-lumière,
RENAISSANCE , îlots de couleurs,
deuxième vie,
oasis arc-en-ciel,
cœur de pourpre, battant.
Comme des fleurs, posées,
bouquets enracinés,
broderie-éventail, filtrant l’eau et le temps.
Ballet d’anthias
enroulant,déroulant.
Gardiens sur fer, couchés
en attente de proies.
Refuge de métal,
paravent flamboyant.
Vie à l’entour aussi, gardienne du domaine.
Veilleurs infatigables,
toujours sur le qui-vive…
timide
ou impassible,
à l’affût.
Foisonnement de vie.
Quittons le lentement,
éteignons les lumières,
retrouvons le bleu- roi,
remontons
tout le long
de la chaîne des bulles,
fixons nous un instant
entre Abîmes et Ciel.
A bâbord le soleil approche l’horizon… J’aime ça : J’aime chargement…
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